vendredi 13 mars 2009

Ils l'appelaient Milou


Milou, chien de personne, chien de quartier. Milou qui a eu le malheur de naître un jour dans la rue, le malheur de naître en Polynésie.

Il a été récupéré cet après midi et a arrêté de souffrir. On suppose qu'il a été ébouillanté, il était en plus malade, pas soigné évidemment. Comment pourrait-il en être autrement quand les gens du quartier arrivent à peine à se nourrir ?

Combien de ces pauvres bêtes vont encore se traîner, mourir en martyr avant que quelqu'un se penche avec humanité sur le problème.

Je suis écoeurée, je pleure, je meurs de voir tant de misère, tant de souffrance et en même temps me vient une folle envie de cogner ceux qui n'ont pas le courage d'envisager réellement une vraie campagne de stérilisation permettant de gérer humainement la population animale de Polynésie. C'est à hurler de voir combien se frottent déjà les mains du marché juteux que va engendrer l'obligation de fourrières dans les communes et surtout les euthanasies que la communauté va bien devoir financer par les impôts. Bravo, merci. Comptez sur nous pour empêcher çà et en tout cas comptez sur moi.

Sabine Puchon
Trésorière de l'association.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est écoeurant la façon dont ils martyrent, c'est pauvre animaux innocent sans defence!!!
Merci a l'association pour a moin les defendres et donner du bonheur a ces êtres innocent.

Poerani a dit…

Le problème, c'est de porter, si peu nombreux, cette douleur.

Etre détachée, ne pas y mettre de sentiments ce n'est pas possible, en tout cas pour moi. J'ai envie de tous les prendre et les soigner, leur donner de l'amour surtout, ils le rendent si bien. Milou restera dans mon coeur jusqu'à la fin, son regard, son pauvre petit corps... quelle merde cette planète, on passe de l'animal adulé, trop gâté pour lequel on dépense sans compter à des martyrs...
L'humain est bien trop horrible.