jeudi 23 avril 2009

Offre d'emploi

Nous recherchons actuellement une personne qui pourra me seconder dans les gestion du refuge municipal de Papeete.

Vous avez entre 35 et 50 ans
vous aimez les chiens et vous savez les soigner.
Vous avez le permis de conduire.

Contactez-moi au 726 726 ou à l'adresse mail de l'association : fenua.animalia@mail.pf

Le poste requiert une grande disponibilité (tout en étant à mi-temps). Il y a obligatoirement un week-end par mois travaillé au refuge (roulement pour l'entretien et les soins aux chiens) de même que pour les jours fériés.

En gros il faut :

  • nettoyer et désinfecter les cages.
  • nourrir les chiens, les amener éventuellement chez le vétérinaire.
  • faire le jardinage (tonte de la pelouse, haie à couper)
  • entretenir le bureau
  • recevoir le public et préparer les adoptions.



vendredi 10 avril 2009

Kenzo, notre ami


Kenzo n'est plus là, ceux qui ont eu la chance de le connaître ont le coeur bien triste. Depuis qu'il est parti, je n'ai pas eu le courage de revenir sur le blog....

Kenzo, vous l'avez sans doute au moins vu un jour en photo, il était l'une des victimes de la petite fourmi de feu. 

"Il avait environ 9 ans, abandonné à la Pointe Vénus, recueilli par un habitant de Supermahina puis abandonné à nouveau, il avait trouvé refuge chez Eric et Hélène, de Fenua animalia.

Vivant presqu'au centre de la plus grande contamination connue sur Tahiti, Kenzo était atteint aux yeux par les piqûre de fourmis au point de servir de modèle sur certains dépliants de la lutte contre la petite fourmi de feu.

Il est mort dans la nuit de vendredi 27 au samedi 28 mars, éventré par une tige de fer dépassant d'un bloc de béton armé jeté avec d'autres ordures dans un vallon à côté de chez lui, il s'est empalé dessus en courant, de nuit, s'en est dégagé et à continué quelques mètres. Il a dû penser que c'était une branche ou n'a rien vu à cause de ses yeux abîmés par les fourmis. Son foie gisant à côté de lui, il n'a pas dû souffrir très longtemps.

Ceci, et bien d'autres accidents absurdes et ne concernant pas que les chiens, n'arriveraient pas si les vallons bordant les lotissements n'étaient pas considérés, tout comme les rivières, les plages et le lagon, comme des vide-ordures gratuits par les habitants, visiteurs, entreprises et certains services publics.

Notre nature est fragile, délicate et précieuse. Elle contribue à placer notre région dans ce qu'on appelle un point chaud de la biodiversité sur terre. Nous la malmenons déjà beaucoup en y ajoutant des constructions jour après jour
Comme, en plus de l'océan, du lagon et de ses plages, la moindre portion de route ou de piste, la moindre porte d'accès à la brousse, le moindre terrain jouxtant une construction est considéré par ceux qui y accèdent comme une poubelle prête à tout recevoir, notre biodiversité recule côté montagne aussi. Ceci ajouté au fléau des espèces envahissantes, le monde que nous sommes en train de préparer à nos enfants est sur le chemin d'être bien plus triste et inhospitalier que celui légué à Rapa Nui par leurs ancêtres. Inverser ce futur promis à tout le Fenua passe par un ferme changement d'attitude de tous aujourd'hui : La nature vivante n'est pas une poubelle auto-vidante, c'est un petit vivarium plus fragile que nous et qui nous a donné naissance."